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Deux processus neuroinflammatoires concomitants sont à l'origine de l'accumulation du handicap dans la SEP1-5

De plus en plus de preuves suggèrent que les neuroinflammations aiguë et chronique sont à l'origine de l'accumulation du handicap dès le début de la maladie, avec une contribution sous-estimée de cette dernière1-5
 

Regardez comment la progression apparaît

Découvrez comment les neuroinflammations aiguë et chronique à bas bruit contribuent à l'accumulation du handicap.

Illustration d'une neuroinflammation aiguë avec un cerveau, un éclair et des flèches surmontées de cercles contenant les lettres B et T

La neuroinflammation aiguë, provoquée en partie par les lymphocytes B et T activés provenant de la périphérie, entraîne des poussées, des lésions aiguës et parfois un handicap résiduel lié aux poussées (RAW).1,3

Illustration d'un cerveau en train de fumer et d'une loupe montrant des cellules microgliales dans le cerveau

La neuroinflammation chronique à bas bruit, liée en partie à la présence de cellules microgliales à l’état pathologique dans le SNC, se manifeste cliniquement par une progression indépendante des poussées (PIRA).1,3



La physiopathologie de la neuroinflammation aiguë et chronique6,7
 

Illustration montrant la physiopathologie de la neuroinflammation aiguë et chronique
Historiquement, la SEP était considérée comme une maladie médiée par les cellules de l’immunité adaptative, provenant de la périphérie, telles que les lymphocytes B et T. L’évolution de notre compréhension porte sur le rôle essentiel joué par les cellules de l’immunité innée dans le SNC, telles que les cellules microgliales, sur l'accumulation du handicap.8

L'activité des cellules microgliales, dans le SNC, joue un rôle fondamental dans la smoldering MS, à l’origine d’une accumulation du handicap1,8-11

Illustration d'une cellule microgliale associée à une maladie

La microglie est hyperactivée dans la SEP et jouerait un rôle important dans l'accumulation du handicap.12,13

Illustration montrant des cellules microgliales chargées en fer entourant le bord des lésions paramagnétiques

Les cellules microgliales chargées en fer se situent au niveau de la bordure des lésions paramagnétiques* (PRL – Paramagnetic rim lesions) et sont associées à une augmentation du handicap dans les SEP-RR et SP.14

Illustration montrant la perte synaptique induite par la microglie

La perte synaptique induite par la microglie hyperactivée a été associée à une perte cognitive.15-17

*Les PRLs sont un type de lésions chroniques actives



L'enzyme Tyrosine Kinase de Bruton (BTK) est une nouvelle voie de recherche3,13,18  

La BTK joue un rôle primordial dans l'activation des lymphocytes B et de la microglie dans la SEP3,13,18

 

Illustration montrant l'activation des lymphocytes B associée à une maladie avec activation des récepteurs des lymphocytes B

Illustration montrant l'activation des microglies associée à une maladie avec activation des complexes immuns

  • Dans les lymphocytes B, la BTK favorise la prolifération, la production d'anticorps et la sécrétion de cytokines3,13,18
  • L'enzyme Tyrosine Kinase de Bruton (BTK) est une nouvelle voie de recherche3,13,18
  • La BTK est fortement exprimée dans la microglie au sein des tissus lésionnels des patients atteints de SEP-SP3,13,18



Dès les premiers stades précoces de la SEP, la microglie peut passer d’un état homéostatique à un état pathogénique20

Les cellules microgliales, dans leur état pathogénique, sont associées à une perte axonale, à une neurodégénérescence, à une perte de volume cérébral et à l'accumulation du handicap à long terme.21,22

Illustration montrant le passage des microglies d'un état homéostatique à son état pathogénique
 

Adapté de Geladaris et al. 2021

Illustration d'un livre avec une loupe

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Références: